
Chers lecteurs, je m’appelle Elodie Colardelle, née le 14/05/83, chiffrer mon âge serait futile puisque celui-ci change chaque année. Ce bref résumé identitaire vous donne peu d’indications. Procéder à une description de ma propre personne me gêne quelque peu. Comment être objectif lorsque l’on parle de soi ? Serais-je de taille à me juger avec impartialité ? Serais-je susceptible de me dépeindre avec justesse ? Je préfère plutôt vous exprimer la perception de mon entourage proche à mon égard. Après tout, ils se basent sur mon comportement et ne serions-nous pas la somme de nos actions ?
Ceux qui me connaissent depuis belle lurette me décriraient avant tout, si vous leur posiez la question, comme pleine de contradictions. Une femme à la sensibilité exacerbée du fait d’émotions colorées (cliquez ici), une cérébrale cogitant beaucoup trop et dont le cerveau en ébullition permanente possède une activité psychique hyperactive qui contrebalance un mouvement physique pudique. Un cerveau rapide malgré une progression timide.
Un esprit enflammé aux commandes d’un corps calme, posé :
Pensées intrusives, vous êtes aussi
Omniprésentes que je suis discrète.
Cette asymétrie pose-t-elle un souci
Ou est-ce la divergence qui crée le poète ?
La pensée effervescente file
Comme une étoile dans la nuit.
J’ai beau fuir la grande ville,
Son agitation me poursuit.
Super Nova, calme-toi, ralentis
Le mouvement, je suis obligée
De te saisir au vol et mes chuchotis
Rosissent sous ton hardiesse imagée.
Une créative possédant une imagination débordante saupoudrée d’humour :
Bouhhh la citrouille sculptée, aux allures de dépouille, fout la trouille parmi les mignonnes petites bouilles. A côté d’elle se campe une gargouille en forme d’hideuse grenouille. Lorsqu’elle ouvre sa grande bouche et bafouille des « si t’oublies le i t’es une nouille et tu douilles », les ténèbres souillent les oreilles des gentilles petites fripouilles. La plupart du temps le batracien mâchouille non pas du fenouil mais des vers qui grouillent sur sa langue couleur rouille. Oublié l'adorable oiseau qui gazouille, tu garderas en mémoire une terrifiante gargouille dont on sent bien qu’elle cherche les embrouilles. Et moi je scribouille. Son point faible c’est la chatouille alors je m’agenouille, la chatouille, la grattouille, là elle bredouille « 'core papouilles ». Puis je m’approche de la citrouille, retire son chapeau, farfouille et tripatouille. Mes gestes la barbouillent car elle dégobille des lentilles. Et je verrouille cette histoire de pacotille.
Une empathique :
Son hypersensibilité est en cause,
Compassion et finesse, bout à bout :
L’acuité du cœur la prédispose
A ressentir la fragilité d’un bambou,
A distinguer chaque brisure et lueur
Sous de profondes ténèbres opaques ;
A comprendre que d’une forte douleur
Peuvent s’échapper des élans démoniaques.
Ainsi qu’une intuitive habile à faire des liens où il n’y en a pas de façon évidente.
L’hypersensible dans toute sa splendeur:
L'hypersensibilité a cela d'époustouflant
Qu'elle capte des mondes invisibles.
Au creux du vulnérable: un éclat aveuglant
Nous plonge dans l'imperceptible.
Et nous pénétrons un autre plan:
Léger, subtile, porteur de possibles.
La couleur dominante y est le blanc:
Un rayon étincelant, indolent, paisible,
Grâce auquel s'expriment les talents
Bien sûr d'autres teintes nuisibles
Laissent des relents sanguinolents.
La créativité n’étant point inflexible
Se nourrit autant de blanc consolant
Que de rouge feu au caractère irascible.
Lorsque yin et yang fusionnent, opulents,
Notre perception aiguisée devient indicible.
Seuls comptent les élans même tremblants
De l’imagination, laquelle fleurit irrésistible.
Sans oublier un esprit critique. L’on pourrait croire qu’une émotive y est perméable, que nenni ! Mastodonte s’expose quand il est en forme :
Un esprit critique affronte
Un raisonnement somnolent.
Et point par point démonte
L’argumentaire nonchalant.
On craint chez ce mastodonte
Ses élans qui laissent pantelants
Car même s'il les dompte
reste des relents pétulants.
Voyez comme il est prompt
A élaborer puis exécuter des plans
Quand l’autre, les bras ballants
Trouve qu’il se la raconte.
S’il devenait bien plus coulant
On assisterait sans doute à sa fonte;
Cloué dans un fauteuil roulant,
Commencerait le frustrant décompte.
Ils complèteraient ce portrait par une discrétion à toute épreuve assortie d’une réserve prudente. Ma tante oserait ce trait d’humour « Elodie, tais-toi, on entend que toi ». Une taiseuse dans l’âme.
Le silence me fait signe d'approcher. Je n’aime pas parler pour ne rien dire. J’ai de tout temps adopté une position sobre, mon tempérament s’efface, introverti, malgré des émotions tourbillonnantes. J’intériorise beaucoup et restitue mes ressentis essentiellement lors de séances d’écriture, cela fait partie de mon fonctionnement. Petite, en compagnie d’amis, la dynamique de la relation voulait qu’ils parlent et que j’écoute. Un schéma bien ancré, répétitif, qui a perduré. Je passe ma vie un roman dans une main, un crayon et une gomme dans l'autre (ou un stylo bic) et l'ouïe fine.
Il m’est donc naturellement venu l’idée de proposer mes services de prête-plume/Ghost Writer. D’où la création de ce site. Il se peut en lisant ces pages, que déroutés, vous trouviez leur élaboration singulière.
Par essence, la différence
Crée quelques turbulences
Lorsqu’elle s’élance,
Débordante d’impertinence
Rassurez-vous je sais verser dans le récit traditionnel (- ; cliquez ici et découvrez « des modèles de récits biographiques»).